Bonne fête maman chérie !

Tes bras m'ont bercée

Dés que je pleurais

Tu as su me consoler

Sans jamais t'arrêter

Laisse-moi t'offrir aujourd'hui !

Ses quelques fleurs en retour

Accompagné de tout mon amour

Par ses quelques mots

Je l'écris et le crie fort et haut

Je t'aime maman chérie

Mon état d'esprit!

Mon plus grand chagrin n'est point un chagrin d'amour 

Mon plus grand désarroi n'est point une absence

Non ! Ma plus grande douleur est celle d'une maman qui pleure.

Depuis des mois, je vis dans l'ombre de ma fille effigie de douleur.

Aujourd'hui encore je suis impuissante face à cette maladie

À cette souffrance qu'elle endure chaque jour  

Synchronisation d'un grand lit vide sans amour.

La peur ; l'angoisse et le désespoir symbolisent

Un état de lassitude proche d'un précipice.

Je prends donc à nouveau ma plume afin d'expulser ce mal-être

Celui qui sensibilise mon âme et ma tête

Aujourd'hui, ce n'est point en rimes que j'écris

Mais simplement en rimes de liturgie.

Ce sont les cris du cœur d'une mère

Ayant peur de perdre c'est être cher.

Le vent souffle, emportant avec lui mes illusions

Lentement vider de tous sentiments, je vis d'aberrations

Mes songes gardent le gout amer de visions utopiques

Ma mémoire délire, dans un couloir de rêveries