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Seule à méditer !
Lorsque la nuit s’écoule avec oisiveté
Je reste seule à méditer
Dans l’ombre furtive de mes pensées
Divulguant le moindre de mes secrets.
La mort trouve asile en mon esprit
Terrifiant mon corps encor vivant !
Celui-ci vacille lentement
Sombrant peu à peu dans l’oubli
Engloutissant avec lui mes rêveries
Qui étais-je durant cette vie ?
Un être déchu et meurtri.
Irai-je un jour au paradis ?
J’en doute vu que je suis !
Rien ! Rien qu’une âme qui plie.
Au fil des jours sans donner,
Ce qu’elle a de meilleur en vérité…
C.Laurette