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Les doutes !
Livrer son cœur
Sans avoir peur
C’est ouvrir la porte au malheur
En négligeant ses pleurs
Certains souvenirs restent intarissables
Et Finissent en amalgames
Comment oublier ces horreurs
Qui font de gens des destructeurs
La vie est bien trop courte
Pour oublier ses doutes !
La solution consiste à être vigilants
Sans nous sauver pour autant
Omettre d'avoir peur dans cet enfer
C’est comme oublier de vivre dans la misère…
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La vie !
La vie nous est donnée parfois par amour
Ou lors d’une oraison par un beau discours
Seulement, elle est là la vie !
À nous d'en faire un paradis
Il nous faut bien la gérer
Sans toute fois, la conjuguer
Accepter ses bienfaits,
Sans omettre les dangers
Nous n'avons qu’une vie sur terre
Alors, évitons de la perpétrer en un calvaire
Sachant qu'au fil des jours tout peut basculer
Dans les ténèbres de l’adversité.
Une vie ne se conçoit point avec de l'argent
Elle se contente d’être vécue tout simplement
Accompagné d'amour et de volonté
On doit pouvoir la vivre avec sérénité
Il y a bien assez d’obstacles et d’imprévus
Qui nous font endurer certaines bévues
Alors, faisons de nos vies des jours de tendresse
Avec la promesse de rester dans l’allégresse
Il suffit d'aimer et partager sans aphorismes
À nous de vivre cette vie sans l’adage de théories
Pour vivre cette existence dans la passion
Avec des rires et des émotions
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Ecoute ma complainte !
Conçois que le bonheur
Appartiens à n'importe qui
Seulement, il faut savoir le saisir!
Laisse la porte ouverte
Au risque de voir disparaître
L'amour avant qu'il naisse!
Ne refuse pas d'admettre
Que la couleur du bonheur
Passe par la case pudeur !
Chante ta vie en couleur
Durant quelques heures
Puis calme tes ardeurs!
Surtout, ne commets pas d'erreurs
Laisse l’amour prendre son temps
L’amitié en fera tout autant!
Garde au fond de ton cœur
Une place avec ferveur
Ne conjugue jamais le verbe ! Aimer.
Tout serait perdu avant de commencer
L’amour à ses lois
Que l’amitié ne partage pas...
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Captive de mes lectures !
Mes lectures sont parfois frivoles
Légère, comme une plume je m’envole
Aux contacts de mes héros indécis
De pages en pages je m’étourdis
De leurs aventures je deviens captive !
Dans leurs folies, ils m’invitent
Raffiné et exquis, tout me plaît.
Dans ce rôle qu’ils dardent avec légèreté.
Aux fils des pages, je me laisse bercer
Mutine, je me surprends à rêver
Que ce rôle me ravit à souhait
Illusoire, tout devient superficiel
En cet univers qui m’ensorcelle
Hypnotisée, je repousse la vérité
D’une conduite où le charme est inné
Malheureusement, ceci n’est qu’un rêve
Ou seule, je vis une trêve
Entre des moments de liberté
Et les aléas d’une vie surmenée
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Petite fille...
Toi qui connus des nuits sans sommeil
Aujourd’hui, tu rêves de merveilles
Ton silence souvent fut d’or
Du crépuscule à l’aurore
Les mains jointes en prière
Tu as vécu bien des misères
Cependant, tu as du mal à oublier
Tout le mal que l’on t’a infligé
Pourtant tu as survécu
À ce monde obscur
Même si dans tes silences
Tu faisais pénitence
Détruite par des actes abjects
Les yeux tournés vers le ciel
Tu as accepté en toute impunité
Ce que ton corps subissait
Ne pleure plus, petite fille
Un jour dans le zénith
Tu auras ta revanche sur ta destinée
Elle qui t’a sans nul doute évincée
D’un monde fait de rires et de joies
Toi, qui n’en as pas eu le droit