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Lorsque la nuit s’écoule avec oisiveté
Je reste seule à méditer
Dans l’ombre furtive de mes pensées
Divulguant le moindre de mes secrets.
La mort trouve asile en mon esprit
Terrifiant mon corps encor vivant !
Celui-ci vacille lentement
Sombrant peu à peu dans l’oubli
Engloutissant avec lui mes rêveries
Qui étais-je durant cette vie ?
Un être déchu et meurtri.
Irai-je un jour au paradis ?
J’en doute vu que je suis !
Rien ! Rien qu’une âme qui plie.
Au fil des jours sans donner,
Ce qu’elle a de meilleur en vérité…
C.Laurette
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Parfois, il suffit d’une étincelle
Pour que renaisse cette ivresse
Cet espoir que l’on a condamné
Dans un délire inavoué
Certaines paroles dites avec sincérité
Engendre un délice, une félicité
On y prend gout et l'on se laisse envouter
Par cet instant magique, voir singulier
Alors, on ne veut plus lâcher ce fil conducteur
Qui engloutit nos chagrins et nos pleurs
Mais, lorsque l’on ouvre les yeux
On s’aperçoit que l’on est toujours malheureux.C.Laurette
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Lorsque l’on entrevoit sa vie
On en oublie nos rêveries
On sanglote, puis on rit
On souffre et l’on gémit
On brode la nostalgie.
Qui revêtit nos vies !
Aux creux de nos mémoires
On analyse le désarroi
D’une complainte soumise !
À la porte du paradis
On comprend alors que la vie,
Celle que l’on a choisie
Passe dans un soupir.
Relatant une vie que l’on ne sut chérir
C.Laurette
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Chaque jour, il ne peut se lasser
Contemplant avec sérénité
Ce doux visage enveloppé
De beaux cheveux couleur de jais.
Ceux-ci tombent sur ses fines épaules
Embellissant son émoi d'un écrin d'émeraude
Devant l’éclat de ce teint de porcelaine
Son cœur brise les chaines de la haine
S’abreuver au contact de ses lèvres
Dans l’éclat de ses yeux de jade
Il se perd, et du monde s’éloigne
Nul besoin de soleil dans le ciel
Elle sait lui donner cet amour né.
Depuis de longues années
Elle reste son oasis de paix
Refuge où il peut s’abandonner
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Les yeux fermés, elle se repose.
Les mots possédants porte close
De rimes folles, en simples écrits
Elle s’abandonne dans un cri
N’ayant trouvé nulle volonté
D’oublier plume et encrier
Même si parfois, elle tint le bonheur
De voir certaines splendeurs
Comme, contempler au travers, des nuages
Le reflet étincelant d’une étoile
Sonder, de son regard luisant
Le zénith au firmament
De ses yeux couleur de la nuit
Aux reflets d’une lueur insolite.
Stigmate, apothéose du moment
Échos, d’une lune d’argent.
Inopinément, la tête étourdit
Gracile, elle poursuit
D’infimes mots à écrire
Afin de récupérer le sourire.
Absente depuis quelque temps
Cédant aux caprices du vent
Sa convoitise reste sa muse
Isolé sous un nuage de brume
Bien qu’elle subsiste en solitaire ;
Elle l’écrira dans le sommaire
Dans un poème exécuté
Au gré du vent de ses pensées
Délicate et fluette
Elle vous contera fleurette
La poétesse au cœur fragile
Vous, guidera dans son délire...
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