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Je ne suis pas Verlaine
Je ne suis pas Rimbaud.
Pourtant j’ai de la peine
Lorsque j’écris mes mots.
Je ne suis point Carême
Ni même Victor Hugo.
Malgré tout, mon cœur saigne
Dès que je parle trop !
Marcelline me console
Lorsque je lis ses proses.
Lors de son existence
Elle vécut des souffrances.
Relatant certaines aventures apprêtées
Qu’elle ne sût réaliser !
Moi ; mes peines du moment !
Je griffonne couramment.
Eux ; pour s'exprimer.
Employer plume et encrier
Moi ; un crayon et mon clavier.
Malgré tout, nos mots ont la même valeur
Puisque l'on parle avec le cœur.
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Douleur !
Douleur ; comment te chasser de nos cœurs ?
Douleur ;comment oublier ta fureur ?
Que tu sois physique ou morale
Tu nous procures autant de mal !
Comment faire pour résister
Sans un jour, se laisser sombrer ;
Laisser la place au désespoir
Tomber ainsi dans un trou noir !
Ou puisez encore le courage ?
De subsister et de combattre.
Comment trouver la force ?
Celle de changer le décor.
Exclure le temps des supplices
Le permutant en zénith.
Lasse du temps passé à se morfondre
De clairvoyance en obsession...
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Prier je ne sais plus !
Je ne sais plus prier
Surement, j'ai trop pleuré
Malgré tout, le mal me poursuit
Ne me laissant aucun répit
À présent, c'est une fleur de ma vie
Qui vie une angoisse infinie
L'attente est interminable
Je vis instamment dans l'angoisse
Demain de quoi sera-t-il fait !
Si mon étoile devait ne plus briller
Mon cœur deviendrait martyr
Il ne sortira jamais plus de l’abîme
Mes propos seront un semblant
Un puzzle d'absence et d'endurance
En mon âme, la révolte gronde
Mon énergie peu à peu s'effondre
Mon inertie se transforme en détresse
De mes actes, elle devient la maîtresse
Mon sourire fane face à cette carence
Contraignant ma vie à cette impuissance
Dieu : toi seul peux me redonner confiance
Dans cet ouragan de tourmente
Si mes méditations parviennent jusqu'à toi
C'est ma vie que je te l'offre en ce cas ...
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Ma petite fille tu es !
Plus belle qu’un rayon de lune
Tu représentes ma fortune !
Ce soir en toute quiétude
Je prends ma plus belle plume
Avec elle, je veux te raconter
Mes années vécues à tes côtés
Pour toi, je veux continuer à vivre
Plus libre que l’air que je respire
Pour te dire combien je t’aime
Je l’écris en poème !
Tu es ma plus belle rime
Lorsque de toi je parle
Tu es le soleil qui brille
Lorsque le froid me glace
Tu es mon monde magique
Ma perle de soie féerique
Tu es cette petite princesse
Qui me berce de tendresse
De tes mains douces et fines
Tu fais pianoter les rimes.
Elles font vaciller mon cœur
Et me donne du bonheur
N’arrête jamais d’écrire
Les phrases qui font sourire
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Avec son sourire d’ange !
Il est beau, avec son sourire d’ange
Mais ! Son cœur saigne à cet archange.
Souvent, il pleure, ceci est idiot
Il se sent mal dans sa peau
La vie cruelle est un miroir
Qui nous fait apercevoir
Que bien des soucis
Recherche un appui
Regardons devant notre porte
Ce que le vent nous apporte
Un sourire trompeur,
Pour cacher l’erreur
Une larme qui coule,
Pour dissiper le doute
Un cœur qui pleure,
Dans la douleur !
Ne doit-on pas pardonner ?
À celui qui vient de s’éloigner
Pensant seul capturer
De meilleures pensées
Un cœur plein d’amour,
Ne requiers rien en retour !
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