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Amour d’un soir…
Dans le silence d'une nuit nébuleuse
Je me fondais dans le décor d'antan
Égarée dans un miroir immense
Reflet d’une image paresseuse
Je scrutais les arcades du temps
Qui sur moi s'évaporait lentement
Une volupté mousseuse pétillait
Au fond de mes yeux embrumés
Sous une caresse d'Alizé
Je me laissais emporter
Vers un monde de volupté.
Aux doux murmurent des ondes
J’écoutais seule dans la pénombre
Le bruissement du ruisseau
Je me laissais donc envoûter.
Le ciel allumait d'une caresse
Les nuages aux dentelles d'espoir
Je rêve encore avec ivresse
À cet amour d’un soir…
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Le cri du cœur ...
Comment savoir se taire ?
Lorsque le mal vous transperce
Comment donner à mon cœur
À nouveau, le goût du bonheur !
Alors, il devient pierre.
Où donc est cette eau claire ?
Qui jadis jaillissez en mes veines.
À présent, seul, me submerge le goût du fiel
Envahissant mon cœur de mère.
Demain sera-t-il trop tard
Pour soulager ce mal ?
Celui qui me fut affligé
Depuis ses jours derniers.
Serai-je encore capable ?
De contempler l'espace
D'apercevoir une étoile
Briller au firmament le soir.
Vivrais-je encore, sans broyer du noir
Si cette folie t'enlève à moi !
Comment vivrai-je après cela ?
Si tu disparais loin de moi !
Toi, mon enfant, mon cœur
Toi qui m'as donné tant de bonheur
Mon cœur saigne encore ce soir
Et mon âme se vêtit de noir ...
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Dés l'instant où je vous ai entrevu
Beauté féroce, vous m'avez plu
Que d'amour en vos yeux j'aperçus !
Alors que ce ne fut que du mépris, que je lus
Dés que mes yeux vous regardaient
Que d'arrogance en eux je lisais
Combien de soupirs ai-je rendus
Effigie de mon cœur perdu
En vain, je priai, je gémissais
De cette dureté que vous m'attribuiez
Mon cœur à vos yeux était absent
Pourtant Dieu sait qu'il était présent
De sang-froid , vous avez su lire
La missive à vos yeux invisible
Ah ! Fallait-il que je vous aime
Pour supporter autant de haine
Fallait-il que vous me plaisiez
Pour qu'ainsi je tombe à vos pieds
Ingénument, vous m'avez dit
Avec orgueil avec mépris
De moi vous ne vouliez rien
Ni aujourd'hui ni demain
Sans regret, vous m'avez repoussée.
Comme un chien, vous me méprisiez
Fallait-il que je vous adore
Pour devenir aussi loufoque
Malgré mon acharnement flatteur
Vous m'avez laissée seule avec ma rancœur
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Parmi !
Parmi mes étoiles
Le mal se conçoit
De lui, je ne puis
Me libérer ainsi
Ne pas être
Un être ordinaire
Ressentir le danger
Sans rien demander
Sentir la douleur
Qui brise le cœur
Ne pas se rapprocher
Par crainte de pleurer
Voilà en quelques lignes
Ce qu'est ma vie
Jamais je n'ai osé
Dire cette vérité
Médium ; un peu je suis.
Refusant de m'en servir
Au prix de sacrifices
Souffrir de vertiges
Qui couramment m'opprime
Seule en face de cette prophétie
Une force féroce me domine
Se hourdant en déprime
Comment expliquer ce ressenti
Celui que chaque jour, je vis
Imaginer une vie entière
À faire face à cette avidité
Durant des jours et des nuits.
La combattre avec ascétisme
Afin de se libérer de ce joug
Qui peu à peu nous rend fous
Le cerveau sans cesse convoité
Pénètres-en l'âme devenue insubordonnée ....
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<p
Je pensais ....
Je pensais être capable de t'oublier
Alors, que je continue de t’aimer ?
Nous aurions pu être de simples amis
Tout en continuant à faire nos vies
Mais cela fut trop difficile
Aussi je préfère clore notre idylle
Ma vie s’est enrayée
Le jour où tu as cessé
De tes nouvelles m'apprivoiser.
Je suis souffrante, tu m’as brisée
Je relis tes messages, regarde ta photo
Et cela réactive tous mes maux
Je n'ai plus le goût à rien
J'enchaîne les rendez-vous chez le médecin
Il m’affirme que je suis dépressive
Bizarrement, celle-ci porte ton nom. Avarice.
Après réflexion, j’ai décidé de te quitter
Même si mon cœur est déprimé
Tu sais, mon chagrin est très fort
Mais à qui les tord ?
Il te suffisait de m'écrire
Au lieu de me laisser souffrir
Par ton silence et tes absences
Tu as détruit notre entente.
Fini pour moi, l’incohérence de tes mots
De toute façon, ils sonnaient faux
Aujourd'hui, ma vie change de direction
Ici prend fin notre liaison .
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