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Assise sur l'herbe verte, les cheveux au vent
L'âme radieuse, elle épie tout venant.
Sur un chemin, non loin de là
Elle écoute dans l'inertie, un chien qui aboie.
En face d'elle assis sur un banc.
Épaules courbées, cheveux grisonnants
Son compagnon feuillette son vieux grimoire.
Fréquemment rangé dans un p'tit tiroir
Il se souvient lorsqu'elle avait vingt ans
Les yeux en amande, le sourire aux dents
Il discerne en elle la femme avenante
Celle, qui l'a aimé si passionnément.
Aujourd'hui, il lit toutes ces poésies
Qui semble un peu rajeunir ça vie.
Mais il est trop tard pour modifier le passé
Leur jeunesse les a déjà quittés ...
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Combien , il est difficile de vivre chaque jour
En sachant que ceux que l'on aime souffrent
Être et rester impuissant devant leur mal-être
Avoir le courage de ne rien laisser paraître
Lorsqu'on est confronté à cette situation
Garder l'espoir d'une guérison
À leurs côtés, combattre sans relâche
Ce mal qui contre eux s'acharne
Ne laissant guère de répit
À celui qui combat pour sa survie
Cancer, tu es une infâme maladie
Tu ne laisses aucune accalmie
À la tempête qui envahit ces êtres
Qu'il soit adulte, grand ou petit
À ton gré tu te délectes
Mais un jour, ils arriveront à te combattre
En fouillant au plus profond de tes entrailles...
Ce jour-là, tu seras moins vénéneux
Et pour eux, cela sera un combat victorieux !
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Conserve tes rêves d'enfant.
Oublie les apparences
Le silence n'est jamais permanent
Toute attente a un sens
Cherche et tu trouveras
Ce monde, aux abois ! À ses lois.
Vaciller au moindre souffle du vent
Apporte souvent des désagréments
Mieux vaut être partant pour un voyage imaginaire
Voir briller dans nos yeux une flamme salutaire
Faire chanter nos cœurs aux accords des guitares
Se baigner de ce breuvage devenu nectar
S'enivrer d'une vie remplie de belles histoires
Cela suffira à te redonner l'espoir...
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Peindre au travers d'un cliché
Un chemin amenant au pays des rêves.
Sur la Voie lactée d'un ciel de trêves
Fusion de l'esprit en douces pensées.
Ivresse d'un acte résultant au bonheur.
S'offrir cette joie assortie de douceur
Spéculer sur l'avenir en reniant tous soucis.
Le cœur soulagé entre rêves et lyrismes
L'esprit vagabondant sans être soucieux
Dans un rêve si merveilleux
S'ourdir en myriades de jolies pensées
S'accrocher à un être ! N'osant bougez !
Par peur que la magie se dissipe
Par un claquement de doigts impoli...
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Moi qui aurais aimé vivre une nouvelle vie
Voici qu'en moi prime la léthargique
Le sommeil enveloppe mon être
Envoûtant mon esprit en paresse
Demain sera-t-il meilleur ?
Dois-je contraindre mon for intérieur ?
Effigie malsaine de mon imagination
Afin que renaisse mon souffle sous l'inaction !
L'écriture reste à ce jour néanmoins
L'objet de mes désirs mêmes incertains.
Le temps passé à avoir rédigé ses mots
Produisit en mon cœur un certain renouveau
Mon cerveau n'est donc point coupable
Seule la façon de m'exprimer reste aléatoire
Aussi, la meilleure façon de guérir mes maux
Sera donc d'écrire à nouveau ...