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Par Cynderella le 25 Février 2015 à 20:01
Malgré le froid !
Malgré le froid, le vent, le givre,
Déchiffrer l’expression délivrée par l’artiste ?
Le poète emplit son recueil de mille facettes ;
Libérant des lignes douces, ou emplie de tristesse.
Mais comme il fait bon vivre assise au coin du feu ;
Dans la quiétude allégresse d’une flamme bleue.
Les touches du vieux piano affichent en douceur ;
Les notes harmonieuses d’une riche saveur.
Attendrissantes, de leur voix veloutée ;
Soignent en secret mon âme tourmentée !
Par le charme, autant que par sa magie
L'hiver oublie ses frissons, et moi ma nostalgie.
Dans ce nid douillet, mon refuge adoré ;
Je te loue ma solitude sans difficulté !
Poétesse, je resterais, en attendant que le printemps renaisse
Et redonne aux forêts leur robe de jeunesse !
C.Laurette
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Par Cynderella le 25 Février 2015 à 15:35
Mes silences
Mes silences ;
Sur eux, je me penche.
Comme un roseau ;
Au bord de l’eau.
Je perçois une certaine fureur ;
Tout au fond de mon cœur
M’électrisant dans cet univers,
Jusqu’à perdre mes repères.
Ainsi au cœur de la nuit ;
Je vis en sursis,
Jusqu’au petit matin,
Où renait mon chagrin ?
J’assume ce fardeau ;
Qui me colle à la peau.
Seuls l’inspiration et le lyrisme
Garde en moi cette frénésie.
Me permettant de continuer
De vivre avec impétuosité…
C.Laurette
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Par Cynderella le 25 Février 2015 à 14:40
Mourir !
Je vais mourir, je sais comment !
Ce sera par un soir d'été ;
Claire, chaud, parfumé et sensuelle
Je vais mourir d'un pourrissement
De mes cellules peu connues
Je vais mourir frapper au cœur
Par la lame d'un couteau.
Le sang jaillira d'un troup béant
Je vais mourir de cent coupures
Le ciel tombera sur moi
Ce brisant comme une vitre lourde
Je vais mourir d'un éclat de voix
Crevant les tympans des oreilles
Je vais mourir de blessure sourde
Le coup me sera infligé
À une heure indécise de la nuit
Par un tueur anonyme et sans cœur
Je vais mourir sans m'en apercevoir
Nue ou vêtue d'une toile rouge
Je vais mourir ensevelie par les ruines du ciel
Et je serais mangée par différentes bêtes
Je vais mourir sans m'en faire, avec comme seul regret
D’être privé de mes enfants laissés derrière moi
Mais je garderai pour eux des larmes, plein les yeux.
M.M.C
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Par Cynderella le 24 Février 2015 à 20:06
Ma fille , notre combat !
Cette maladie si cruelle
A fait de moi un être frêle
Dans les yeux de ma fille
J'ai su lire l’endurance et l’énergie
Par son courage et sa fermeté
Elle a su me transmettre la volonté
De passe outre cette épreuve
Qui envahit de terreur mon cœur
Mes larmes ne changeront rien
À cette souffrance qui me tient
De cette douleur, nous sortirons vainqueurs
Du moment que l’on se donne du bonheur
Nous lui conférons tout notre amour
Cela est ainsi depuis toujours.
Il nous faudra combattre à ses côtés
Contre cette maladie futée.
Ce cancer n’aura pas le dernier mot
Même si pour cela il nous faut endurer ses maux
La chimiothérapie a commencé
Elle est plus ou moins bien supportée
Malgré tout, elle endure ses difficultés avec ténacité
Devant lui, elle est rebelle, même s’il la fait vaciller
Elle sait qu’elle est encore loin du protocole énoncé
Toutefois, il faut y croire fermement ;
Pour obtenir un prompt rétablissement.
Même si des mois de combat sont nécessaires
Pour obtenir la guérison complète.
C.Laurette
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Par Cynderella le 24 Février 2015 à 18:08
L’après-coup …
Après des mois de pleurs
Je sors enfin de cette lenteur
De ces journées passées dans la tourmente
J’ai opté pour une lecture envoutante
Puisque c’est une lecture d’érotismes !
Dans vos yeux s’instaure le vice,
Pourtant ce n’est que du libertinage !
Des écrits sensuels font étalage.
De jouissance dans la luxure,
Lu sans perversité et sans abus.
Voici ce qui m’a donné le courage,
De voir autre chose que du noir.
Ne soyez pas choqué par mes propos,
Ils sont simplement naturels et beaux.
Que la lecture soit un polard glacé
Ou une livre d’érotisme satiné.
Rien n’est plus agréable et exquis
Qu’une belle histoire pacifique …
C.Laurette
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