Mon cœur…

Tais-toi mon cœur, cela ne sert à rien

Car nul n'écoute ton chagrin

Tais-toi mon cœur, même blessé

Dis-le tout bas, sans déranger

Tais-toi mon cœur, c'est ça la vie

Peu de bonheur, trop de soucis

Tais-toi mon cœur, tais tes cris.

Garde en silence et puis souris

Tais-toi mon cœur, cri pas si fort

Même si l'espoir te donne tort

Tais-toi mon cœur, chante l'amour

Rêve, qu'il vole au petit jour.

Tais-toi mon cœur, tu es fatigué

Viens te poser sur l'oreiller.

Vois la belle rose, éphémère

Vois l’épine, qui la lacère.

Jusqu’au plus profond de sa chair

Elle subsiste seule et fière

C.Laurette 

Adieu ! Mon astre, mon soleil !

Je me suis trop attachée à toi

Durant ses quelques jours !

Et c’est avec le cœur lourd

Que je te quitte ce soir !

Ceci est plus raisonnable pour nous deux 

Cette liaison devenait trop dangereuse.

J’ai préféré couper les liens naissants

Avant un réel attachement.  

Une rencontre naît dans l'ombre de nos écrans

Peu engendrer une admiration agonisante.

En ta compagnie, j'ai passé d'excellents moments

 Je veux garder mes souvenirs tempérants.

Mon soleil, ton étoile, te demande pardon

De t'avoir quitté sans raison.

Merci pour ton affection, ta tendresse

Ce soir ta muse te dit avec tristesse !

Ne jouons pas avec le feu,

Disons-nous simplement ! Adieu

C.Laurette

Dans mes nuits sans sommeil !

Dans mes nuits sans sommeil

Je ne pense qu'à toi

Les ombres qui s’éveillent.

Ne me parle que de toi…

Le temps qui s’attarde

Au fil de mes pensées

Fais qu'à toi je m'attache

En un rêve annoncé.

Je cherche des syllabes

Je m'invente des mots

Des phrases inoubliables

Des notes en solos.

Dans le creux de tes doigts

Je place mes espoirs

Peut-être bien soir

Folle sera l'histoire.

Quand tu es loin de moi

Qu'on ne peut s'exprimer

J'écoute alors ta voix

Qu'englobent mes pensées.

Lorsque sur une page

Je regarde le ciel

Au milieu des nuages

Je pleure sur l'arc en ciel…

C.Laurette

Bien que ! 

La mort ne me fait plus peur

Elle a su amadouer mon cœur

J’ai vécu dans le bonheur

Malgré des années de malheurs.

Mes cheveux blancs marquent le temps

Pourtant, je peux encore les colorer.

Mes rides sont comme un présent

Qu'il me faut aussi accepter !

Mon corps lui m’est insupportable

Il continue dans ses dédales.

Pour gagner quelques années

J’utilise des crèmes de beauté.

Elles protègent mon visage

Lui assurant un teint délicat.

Malgré les années qui passent

Je veux encore qu’il me flatte.

Celui qui partage ma vie

Je parle de mon mari.

En attendant que la mort vienne me chercher

Je veux encore de la vie, profiter quelques années. 

C.Laurette