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    Cancer

    Tu es sournois, et malin

    Tu nous observes de loin.

    Tu es le mal personnifié

    Et le monde est à tes pieds.

    Sur ton chemin, tu fais tomber

    Des gens pauvres ou fortunés.

    À ta façon, tu nous captives

    Nous enfonçant dans l'abîme.

    Ce mal tu nous l'infliges  

    Jusqu'à notre dernier souffle de vie.

    Un jour viendra, cela est certain

    Peut -être demain !

    Des chercheurs vont trouver ta faille

    Et toi, tu oublieras nos entrailles.

    Nous guérissons, de certains de tes maux

    Et fini pour nous le tombeau.

    Mais, nous n’oublierons jamais l’enfer

    Que tu as fait vivre à nos pairs!

    Malgré tout, on se bat et l'on espère

    Que sur toi, un jour se refermera le piège.

    C.Laurette 

     

     

     

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    Des jours, des mois, des années ! 

     

     

    Méticuleusement, on narre

    Prélude d’une vie en dédicace.

    On fouille dans sa mémoire

    À la recherche de son histoire.

    Ajoutant quelques notes dérisoires

    Pour dérider son grimoire.

    Très souvent stopper

    Puis après réflexion, ils sont réitérés.

    Ne croyez pas que ce soit facile

    D'écrire un premier livre.

    Ne jamais trop s’extasier

    Devant certains conseils donnés.

    Puisqu’ils peuvent chavirer

    Un cœur fragile altéré.

    Pouvoir, résister et puiser

    L’énergie ainsi recherchée.

    Les mots couchés sur le papier

    Surgissent d'une certaine volonté.

    La confiance en soi, devient maitresse

    Quant au renoncement subsiste la détresse !

    C.Laurette

     

     

     

     

     

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    La captive du poète !

    Sous son charme, elle est tombée

    Depuis, elle ne peut s'en lasser

    De ses écrits poétiques

    De son monde magique.

    Depuis qu’elle a perçu sa plume

    Son âme en extase est suspendue.

    Non pas à son corps d’athlète

    Mais à ses pensées suprêmes.

    Même les plus insensées.

    Enchante l’égérie enivrée.

    Lorsqu’elle rêve de toi, elle est au paradis

    Même en pleine nuit, tu es son rayon de vie.

    Tu es son souffle, son antre de liberté

    Elle veut continuer à t'aimer.

    Même si ce n'est point une réalité

    Elle veut continuer à rêver.

    Ses plus beaux moments, elles les consument avec toi

    Simultanément par la pensée elle retrouve tes bras.

    Lorsque dans l’écriture elle se noie

    Tu flottes dans le moindre de ses pas.

    Toi le poète, l’amant fidèle

    Tu la fais rêver d’un monde éternel.

    C.Laurette 


     

     

     

     

     

     

     

     

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     Dans le silence !

    Ce soir à toi encore elle pense

    Elle est triste de ton absence

    Rien n'efface cette distance

    Celle qui vous éloigne en silence

    Subsister sans dire un mot

    Sentir l’odeur de ta peau

    Ton désir sera l’écho

    De ton corps, contre sa peau

    Léger est le son de ta voix

    Qui la relie encore à moi

    Continuer seule à rêver

    Que par toi elle fût aimée

    Autour d’elle, tout est silence

    Elle s’invente ta présence

    Pour éponger ton absence

    Qui apaise ses sens

    S'endormir dans tes bras

    Et s’éveiller près de toi

    Pour entendre ta voix

    Parle-lui d’amour encore une fois

    Son corps deviendra tendresse

    Sous l’agilité de tes caresses

    La passion de tes baisers,

    Subsistera un goût sucré

    Elle continuera à t’aimer

    Sans jamais te l’avouer...

    C.Laurette


     

     

     

     

     

     

     

     

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    Mais où es-tu ?

     

    Elle ignore où tu es parti.

    Sans toi, elle survit

    Les jours et les nuits

    Lui semble infini

    Reviens, fais-lui un signe

    Elle ne supporte plus ce silence

    Qui est devenue souffrance

    Arrête de jouer avec ses sentiments

    Qui peu à peu mute en sentence

    Occasionnellement, si présent

    Et si loin d’elle pourtant

    Bien qu’elle ait perdu son éloquence

    Dans son cœur tu es présent

    Mais trop souvent absent

    Parle-lui donc franchement

    Au lieu, que jouer aux conquérants

    Quelle fourberie, quelle embrouille joues-tu ?

    Étale tes pensées, avant que tout soit perdu.

    Alors cette fois elle te le dit clair et net

    Tout ceci devient grave, il faut que tu cesses

    Avant qu’elle ne t'efface

    Définitivement de son espace... 

    C.Laurette

     

     

     

     

     

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