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Par Cynderella le 22 Février 2015 à 16:57
Je n’ai plus…
Je n’ai plus de passé
Je n’ai plus d’avenir,
Le regard épanché
Sur les larmes de ma vie
Je comprends enfin
Ce qui m’a tant minée,
Les réveils du matin
Et les longues soirées.
J’ai perdu ce sommeil
Qui repose en chaque être
Aussi à présent
J’ai perdu l’avènement
J’attends donc sagement
Le retour du printemps,
Le chant des oiseaux
Pour créer un berceau.
Pouvoir me reposer
Et enfin oublier
Les erreurs du passé
Qui m’a fait sombrer
Dans un puits profond
Néant de l’horizon
C.Laurette
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Par Cynderella le 22 Février 2015 à 16:03
Dans l'écrin de ma vie
Dans le fond de mon âme,
Il y a eu temps de larmes.
Quelques-unes ont séché
D'autres les ont remplacés.
Elles racontent l’histoire,
D'une enfance saccagée
À les lire, on peut voir,
Tout ce qui est arrivé.
Elles débutent d'une enfance,
Caricaturée de souffrance.
Elles laissent enfin paraître,
Le désarroi d'un petit être.
Puis au cours des années,
Elles glissent lentement
Sans s’être évaporées
Les blessures du temps.
Celles qu’il creuse, et dévaste
Révélant à jamais l’état d’âme
De ce qui fut autrefois,
Insouciance sans joie.
Elles sont là, bien présentes
Dans ce trou trop profond.
Bien souvent, elles englobent
Mes doutes si présents.
Un soir, aux limites de la tolérance
Elles jailliront de leur tombeau
Puis viendra alors la délivrance,
D'un au revoir, d'un dernier mot...
C.Laurette
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Par Cynderella le 21 Février 2015 à 21:51
J'aimerai de mes doigts
Avec le fil de mon amour
Broder sur ta peau
L'image de ma passion
Mais le fils est trop court
Mon amour trop puissant
Je reste sans recours
Devant mon découragement !
Certes, tu as des sentiments
Mais sont-ils aussi forts
Que ceux que mon cœur ressent.
Dans l'alcôve de tes bras ;
Et j’en oublie mes tracas.
Mais durant combien de temps ?
Devrai-je vivre dans l'attente.
De la certitude d'un amour partagé.
Sans l'ombre d'un secret…
C.Laurette
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Par Cynderella le 21 Février 2015 à 14:46
Mon vieux chêne !
Mon cœur est inondé, d’une immense tristesse
L'homme a décidé d’abattre sans faiblesse
Le vieux chêne compagnon de mes jours d’allégresses
Oh ! Combien de fois sous ces frondaisons, me suis-je réfugiée ?
Comment aurai-je pu un instant m'imaginer !
Qu’un jour au pied de lui, je viendrai supplier
Des hommes sans pitié, lui coupant ces racines
Tant de fois, j’ai crié ! Laissez-le donc tranquille !
Il ne dérange en rien ce petit coin paisible.
N’éprouvant pas la joie immense qu’il procure
Favorisant l’argent, à la belle nature.
Sans oublier l’odeur, qu’encense le bitume
C’est le cœur souillé, et rempli d’amertume ;
Que je demeurais seule en compagnie de ma rancune !
Envers ce monde acariâtre et abrupt
En condamnant à mort, le vieux chêne de mon enfance
Ils ont cassé en moi, un trésor d’innocence
Le cœur serré, mon âme vagabonde
En mes souvenirs, intarissables et profonds
Jamais en mon cœur ils ne détruiront
Ce que la nature m’avait donné de bon…
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Par Cynderella le 21 Février 2015 à 14:07R
Rêver!
Rêver, c’est oublier la réalité
Durant quelques heures
Tout en se donnant la liberté
De vivre dans l’erreur
C’est savoir inventer
Puis savoir mentir
Pouvoir transfigurer
Sa souffrance en plaisir
Pénétré dans un univers
Ignorer les larmes et la guerre
Vivre d’amour partagé
Savourer, un grand bol d’air frais
Pouvoir vivre et respirer
Sans crainte d’être régenté
Cheminé vers le firmament
Pour un bonheur surprenant
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