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Fatiguée je suis !
Harassée de cette vie je suis !
Faites de contrariété et de soucis.
De déceptions en tous genres
Dans un monde dénué de sens.
La société devient destructrice
Elle ne pense qu’à l’argent facile.
Usurpant sur le petit employé
Au nom d’une certaine vacuité.
La liberté, l’égalité devient fragile
Effigie de personnes irascibles.
La vie subsiste monotone
Et beaucoup d’entre nous frissonnent.
Devant ce manque d’éloquence
Où ! Tout devient qu’indifférence.
Le monde perd la raison
Entre litige et suspicion.
Parfois, la colère m’égare
Dans cette société hilare.
Plus de communication
Seule addiction, la rébellion !
Ceci afin d’acquérir plus de profit
Au détriment des plus petits.
Le respect n’existe plus
Au fil des ans, il a disparu.
Où est donc passée l’éducation ?
Celle employer avec distinction !
Aujourd’hui, par manque d’éducation
Tout part en dérision.
À qui revient la faute de cette mascarade ?
Celle de ne plus vouloir se battre !
La faute vient au gouvernement présent
Il se perd dans un verbiage persistant.
Cherchant des solutions à nos dépens
Qui rime avec le mot « Argent » ?
Mélange de termes fades et fatals
Qui nous enlise et nous accable.
Abandonnez donc vos équivoques
Représenté par de simples trocs.
Qui nous entraine obstinément
Vers un sombre dénouement...
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<p
Mes mots !
L’écriture reste avant toute chose
Un produit de notre imagination
Même si celle-ci reste une méthode
Un moyen sûr d’évasion
D’elle, je réalise des proses
Que je protège avec attention
Bien souvent, à eux je m’impose
Avec force et distinction
J’écris sans la moindre close
Ces phrases noyant mes entrailles
Défiant ainsi bien des murailles
En un clapotis de maux
De strophe, je parsème mes pages
Subsistant muet à l’écho
Seulement, voilà, j’ai l’avantage
Puis qu’ils incarnent seulement mes mots
Des mots écrits avec force et rage
Dans un abîme de maux ...
C.Laurette
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J'ose l'écrire !
En ce premier jour du printemps
J'aurais aimé parler d'enchantement.
Mais; ce ne sera point là mon sujet.
Je vais en aborder un autre moins délicatement.
Le monde devient-il chaque jour un peu plus fou ?
À en croire la rumeur, l'hypocrisie est au rendez-vous!
Dans ce monde virtuel, je croise tous les jours
Des gens de plus en plus jaloux.
Je ne comprendrais jamais cette façon
De dénigrer quelqu’un sans la moindre émotion
Pour quoi faire subir des vacheries.
À quelqu'un que l'on nomme ami!
Comment peut-on faire semblant
D'éprouver vers eux des sentiments
Tout en sachant indubitablement
Qu'ici tout sentiment reste du vent.
Ceci, après avoir obtenu, multiples services
À mes yeux, cet acte est inadmissible
Critiquer ouvertement une personne dite amie
Après avoir obtenu d'elle de nombreux services.
Je trouve cela inconcevable.
Cet acte est des plus infâmes.
Ici, je ne citerai pas de nom
Mais je l’écris en mon nom
La perfidie est une honte
C’est comme une vie faite d’ombre
Dans la vie, certains procédés sont utilisés
Afin de détruire l’autre dans l’adversité
Certains mots employés sont fictifs
Entouré d’une myriade d’épines
Ne pensez-vous pas qu’il serait raisonnable
Que quiconque garde ses sarcasmes.
Plutôt que de publier dans un jargon cupide
Des méchancetés qui peu à peu s’enveniment
Blessant anormalement des êtres généreux
Qui blessés et malheureux, se retire du jeu.
Manipulés, sous le joug de dominateurs.
Certains abandonnent devant cette épreuve.
Donnant la place libre à des acolytes
Aspirant sur le choix de leurs vices.
Quand donc cessera cette guerre d’activité virtuelle
Cela devrait être un plaisir et non une guerre gestuelle
J'ose espérer une logique favorable à cet état d'esprit
Afin qu'un équilibre opportun bannisse ce vice
L’univers des blogueurs est lié aux divertissements
Et non un lieu lié aux critiques, aux sarcasmes, faits volontairement
Cessez de vous approprier le labeur des autres, et d'apposer votre signature
Ceci est une infamie, une injustice, évoluant en turpitude
C.Laurette
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Au fond de moi !
Au plus profond de moi, mon sang se glace
Peu à peu, la vie quitte mon âme
Une vie entière à t’aimer, puis à pleurer
Parfois, je te déteste pour le mal infligé
Que de temps requis pour comprendre
Où, se recelaient tes sentiments
Ma passion mêlée dans cet enchevêtrement
J’ai fini par concevoir mon entêtement
Bien que je sache que l’amour existe vraiment
Avec toi, j’attends toujours le bon moment
D’un amour sournois jamais sincère
Engendré de colère, il se mute en enfer
Lorsque mon amour s’exile en détresse
Enfin, tu montres certaines de tes faiblesses
Tu sais bien que dans ce sombre décor
Mon amour pour toi reste le plus fort
Quelles règles établir pour ne plus sombrer
Quel style de vie employer pour te garder
Toi qui par le passé, as su me convoiter
Par une attention tendrement désirée
Aujourd’hui, je perds toute raison
Ne maîtrisant plus certaines de mes émotions
Le cœur noyé entre fiel et passion
Pourrais-je supporter cette résolution
Tel un funambule qui marche sur un fil
Garder l’équilibre devient très difficile.
Attristée, retranché et souffrante
Il ne me reste que ma plume pour briser le silence
C.Laurette
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Ma vie bourgeonne de petites choses
Celles-ci dans mon cerveau cognent
Seulement, la santé reste avant tout
Un semblant de vérité malgré tout
Durant des jours des nuits
J’ai souffert sans répit.
Abdiquant devant la vulnérabilité
D’une santé ainsi fragilisée
D’autres épreuves venues se greffer
Aux autres, ceux d’actualités.
Parfois, on combat avec ténacité
Une douleur supportée avec dextérité
Alors que l’on soigne une chose
On dénote la gravité d’une autre.
Subsiste alors l’anxiété
Quand cela va-t-il s’arrêter ?
Le moral vire au plus bas
Évinçant tout courage en soi
Dans un sursaut, on s’accroche
On combat, c’est atroce
La souffrance nous fragilise
Rendant notre apparence hostile
Toutefois, je veux garder l’espoir
Exclure ce manque de confiance en moi
Sinon, la porte reste grande ouverte
À certaines avances inexpertes...
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