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Si ce monde voulait bien changer !
Si je prends ma plume aujourd'hui;
C'est pour exprimer mon dégoût.
Aussi bien pour la société où je vis;
Ou, dans cet univers entouré de fous !
Où est-il le temps jadis ?
Le respect envers autrui ?
Ceci n'est plus qu'un mirage !
Perdu dans un lointain rivage.
Sommes-nous contraints de vivre ainsi ?
Sans une main tendue pour réconforter !
Devons craindre l'adversité ?
Celle qui nous entraîne vers l'oubli !
Pour ma part, cela fait longtemps.
Que de ce monde je me suis éloignée !
Par crainte de devoir endurer trop souvent
Les méchancetés, couramment livrées.
Chaque jour reste un éternel combat.
Mené instamment ici-bas !
Doit-on vivre dans cet univers ?
Ou la vie est juste éphémère.
Frémir devant l'indifférence ?
Pleurer sur nos innocents !
Sur nos êtres chers violés et tués.
Et ses combats qui riment à quoi ?
Guerre de religion comme au moyen-âge !
Franchement parler j'en suis médusée.
Dans ma bulle à moi, il n'y a plus de place
Pour ces gens devenus démoniaques.
Je reste là, durant des heures, assise derrière mon écran,
Je parcours les infos de ce monde devenu satanique ;
Je préfère rester prisonnière de ma solitude
Plutôt que d'exister avec ce monde pervers par inadvertance !
Ma plume m'éloigne de cet univers diabolique :
Elle m’entraîne vers un monde bien plus agréable.
Les jours passent sans férocité,
Et moi je prends mon temps qui est limité.
Vu que nous ne sommes que de passage ;
Je veux oublier ses mauvais présages...
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Mes univers !
Qu’ils soient poétiques
Ou bien créatifs.
Ce monde fut confectionné
Avec une certaine sensualité.
J’ai conçu mes univers
À mon image sans complexe
Chez moi, tout est nature
Sans triche ni subterfuge.
Mes écrits me ressemblent
Ils évoquent mes délivrances.
Mes créations harmonisées
Incarnent ma personnalité.
Sans masque je me présente
Sans feinte, mais avec tempérance.
Je suis comme l’oiseau sur la branche
J’oublie toutes mes errances
Lorsque j’écris mes poésies
Je suis une fleur épanouie
Dès que je compose des nouveautés
De mes cendres je renais
Sans restriction à vous je me joins.
Afin de suivre un bout de chemin
Ainsi, je dépose mes ouvrages
Qui me donne du courage
Celui de vivre sereinement
Sans fredaines ni relâchements
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En ma mémoire ...
À mes pieds souverains éclate la lumière
Qui se fit pâlissante , à l'obscurité des bois
Le soleil grandissant, presque intarissable
Avait grand mal à réchauffer mon cœur
Seule ; contemplant un ciel azuré
Dans ce silence d'une altière beauté.
D'où vient ! Que l'on aime tant une voix éphémère ?
D'où vient ! Que d'en parler ma voix se mute en larmes ?
Cela viendrait-il des heures plantées en ma mémoire ?
Je n'ose plus bouger intimé par la peur de ne plus entendre ta voix
Sous la pluie embaumée, lilas roses et jasmins
Me tenant compagnie jusqu'au petit matin
Comme un fil d'eau limpide, mon âme se flétrit
En reflet confus d'une ivresse infinie
Souvenirs, souvenirs ! Vous êtes impérissables.
Donner moi le courage ,de continuer à vivre
Mon cœur lourd comme un livre , emprunt de ma mémoire
Fidèle, conservateur de guerres et de victoires ...
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Les mots du cœur ...
Les mots que l'on écrit avec le cœur
Sont des mots qui font peur
C'est avec eux que l'on s'exprime
Alors, ne changeons point de doctrine
Les mots du cœur ont une saveur particulière
Surtout lorsqu'ils sont francs et sincères
La vérité doit être nue et spontanée
Même si celle-ci peut blesser
En amour, le mensonge perturbe les sentiments
Il tue un amour naissant
La découverte de mots cachés
Font ! Une journée gâchée
La confiance se mute en désarroi
Et l'amour perd ses droits...
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La tristesse ...
Elle enveloppe mon corps et mon esprit
Depuis que je sais combien tu m'as menti
De moi, tu t'es joué avec brio
De mon ignorance ,tu en as fait un tempo.
Seul regret d'avoir fait confiance à un inconnu
Qui de sa dialectique m'a perdue
Je t'ai donné sans compter mon amitié
Certes au cours du temps à manquer dévié
Mais je me suis aperçue rapidement
Que tes mots n'étaient que du vent
Aussi, si mon cœur est lourd aujourd'hui
Sache que le tien ne sera point épargné aussi
Moi j'ai tourné définitivement la page
Comme on tourne les pages d'un livre d'images
Je ne veux rien garder de toi
Ni ton nom, ni le son de ta voix, qui ne fut qu'un mirage
Tout ce dont tu m'as cachée avec précautions
Attendant de moi une certaine soumission
Ma muse m'a aidée à voir clair dans ta duperie
Désormais, seul, tu joueras avec ton hypocrisie
Je veux tirer un trait sur cette aventure sordide
Puis revivre ma vie avec mes principes
Si je t'ai blessé avec mes idées préconçues
Sache que j'ai agi afin de conserver mes aptitudes
Ma vie reste avant tout une injonction
Que je ne peux partager avec subordination
Je vis pleinement heureuse , sous le joug de mon homme
Et jamais je ne permettrais qu'une intrigue permute nos rapports
Une vie se construit avec amour et ardeur
Alors inutile de commettre la moindre erreur...
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