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Astres divins
Aux divers soupirs du vent
À la céleste voûte bleue
Aux rayons calmes du temps
Aux lumineux astres de feu
Tu éclaires nos chants
D'une valse d'espoir
Tu habilles nos champs
D’une myriade d’étoiles
Soleil astre farceur
Réchauffe-nous le cœur
Arbore chacun de mes mots
Ceux, que j’écris en tempo
Afin que naisse la passion
Dans un monde d’adoration
C.Laurette
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Petit bout de femme !
Petit bout de femme, elle a voulu s'envoler
A la veille des fêtes de fin d’année.
De la vie elle était désespérée.
Elle voulait ne rien voir n’y supporter
Elle l'avait écrit sur un papier brouillé
Mais personne n'a pu l'aider.
Elle avait tant de mal à cacher sa douleur ;
Son cœur et son âme noircis avaient pris peur
Seule, elle est restée avec son désespoir
Sachant le cacher surtout le soir
Pourtant elle écrivait, ne soyez pas choqué ;
Elle ne voulait surtout pas vous inquiéter
Aujourd'hui à nouveau elle veut partager ;
Afin d’éviter de vous culpabiliser.
C.Laurette
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Je n’ai plus…
Je n’ai plus de passé
Je n’ai plus d’avenir,
Le regard épanché
Sur les larmes de ma vie
Je comprends enfin
Ce qui m’a tant minée,
Les réveils du matin
Et les longues soirées.
J’ai perdu ce sommeil
Qui repose en chaque être
Aussi à présent
J’ai perdu l’avènement
J’attends donc sagement
Le retour du printemps,
Le chant des oiseaux
Pour créer un berceau.
Pouvoir me reposer
Et enfin oublier
Les erreurs du passé
Qui m’a fait sombrer
Dans un puits profond
Néant de l’horizon
C.Laurette
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Dans l'écrin de ma vie
Dans le fond de mon âme,
Il y a eu temps de larmes.
Quelques-unes ont séché
D'autres les ont remplacés.
Elles racontent l’histoire,
D'une enfance saccagée
À les lire, on peut voir,
Tout ce qui est arrivé.
Elles débutent d'une enfance,
Caricaturée de souffrance.
Elles laissent enfin paraître,
Le désarroi d'un petit être.
Puis au cours des années,
Elles glissent lentement
Sans s’être évaporées
Les blessures du temps.
Celles qu’il creuse, et dévaste
Révélant à jamais l’état d’âme
De ce qui fut autrefois,
Insouciance sans joie.
Elles sont là, bien présentes
Dans ce trou trop profond.
Bien souvent, elles englobent
Mes doutes si présents.
Un soir, aux limites de la tolérance
Elles jailliront de leur tombeau
Puis viendra alors la délivrance,
D'un au revoir, d'un dernier mot...
C.Laurette