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Mourir !
Je vais mourir, je sais comment !
Ce sera par un soir d'été ;
Claire, chaud, parfumé et sensuelle
Je vais mourir d'un pourrissement
De mes cellules peu connues
Je vais mourir frapper au cœur
Par la lame d'un couteau.
Le sang jaillira d'un troup béant
Je vais mourir de cent coupures
Le ciel tombera sur moi
Ce brisant comme une vitre lourde
Je vais mourir d'un éclat de voix
Crevant les tympans des oreilles
Je vais mourir de blessure sourde
Le coup me sera infligé
À une heure indécise de la nuit
Par un tueur anonyme et sans cœur
Je vais mourir sans m'en apercevoir
Nue ou vêtue d'une toile rouge
Je vais mourir ensevelie par les ruines du ciel
Et je serais mangée par différentes bêtes
Je vais mourir sans m'en faire, avec comme seul regret
D’être privé de mes enfants laissés derrière moi
Mais je garderai pour eux des larmes, plein les yeux.
M.M.C
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Ma fille , notre combat !
Cette maladie si cruelle
A fait de moi un être frêle
Dans les yeux de ma fille
J'ai su lire l’endurance et l’énergie
Par son courage et sa fermeté
Elle a su me transmettre la volonté
De passe outre cette épreuve
Qui envahit de terreur mon cœur
Mes larmes ne changeront rien
À cette souffrance qui me tient
De cette douleur, nous sortirons vainqueurs
Du moment que l’on se donne du bonheur
Nous lui conférons tout notre amour
Cela est ainsi depuis toujours.
Il nous faudra combattre à ses côtés
Contre cette maladie futée.
Ce cancer n’aura pas le dernier mot
Même si pour cela il nous faut endurer ses maux
La chimiothérapie a commencé
Elle est plus ou moins bien supportée
Malgré tout, elle endure ses difficultés avec ténacité
Devant lui, elle est rebelle, même s’il la fait vaciller
Elle sait qu’elle est encore loin du protocole énoncé
Toutefois, il faut y croire fermement ;
Pour obtenir un prompt rétablissement.
Même si des mois de combat sont nécessaires
Pour obtenir la guérison complète.
C.Laurette
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L’après-coup …
Après des mois de pleurs
Je sors enfin de cette lenteur
De ces journées passées dans la tourmente
J’ai opté pour une lecture envoutante
Puisque c’est une lecture d’érotismes !
Dans vos yeux s’instaure le vice,
Pourtant ce n’est que du libertinage !
Des écrits sensuels font étalage.
De jouissance dans la luxure,
Lu sans perversité et sans abus.
Voici ce qui m’a donné le courage,
De voir autre chose que du noir.
Ne soyez pas choqué par mes propos,
Ils sont simplement naturels et beaux.
Que la lecture soit un polard glacé
Ou une livre d’érotisme satiné.
Rien n’est plus agréable et exquis
Qu’une belle histoire pacifique …
C.Laurette
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La vie, les déceptions et le départ!
Que faisons-nous sur cette terre ?
Ou il existe tant de misère.
Que vous soyez doux et bon ;
On vous tourne les talons.
Alors que faire de cette misère
Être dure et austère ?
Ou prendre la vie du bon côté ;
Au risque d'être critiqué !
J'ai beau écrire des vers ;
Expliquant que j'en ai marre, de faux frères !
Vite qu'on me met en terre ;
Afin que je redevienne poussière !
De déception en déception,
J'ai retenu bien des leçons !
De moi on s’est toujours moqué ;
Et ce depuis que je suis née !
On finit par en avoir assez ;
D’être toujours délaissé.
On paie largement l'amour ;
Vu ce que l’on reçoit en retour !
Que vienne vite le jour du départ ;
Car là j’'en ai vraiment marre !
Et si ce soir je suis bizarre ;
C’est parce qu'il se fait tard.
De moi un jour peut-être on se souviendra :
Mais trop tard, il sera…
En arrière, je ne reviendrais plus ;
Puisque, de moi, on n’en a pas voulu !
M.M.C
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Pourquoi?
Pourquoi suis-je comme ça ?
Moi-même ne le sais pas!
Un jour, le ciel est bleu;
L’amour brille dans mes yeux.
Le lendemain, j'ai du chagrin
Dés que je me lève le matin.
Pourtant, durant la nuit rien n’est venu me chagriner ;
J’ai lu, puis me suis endormie dans les bras de Morphée !
Serai-je un automate qui cherche sans cesse une place ;
Ou bien suis-je une femme insouciante et instable ?
Souvent, la question est posée, mais la réponse est objectée ;
Je reste donc sur mon nuage entre vent et orage acidulés.
Pourquoi suis-je comme ça ? Je ne le sais pas ;
Ma place je ne trouve pas ? Dans ce monde-là !
Je suis comme ça, dès que mon âme se fendille
Je perds toutes limites !
Je deviens acariâtre, je confirme ;
Je suis triste, dès que mon moral se divise.
Je suis gaie, dès que j’entends les oiseaux chantés
Je suis comme cette fleur, que l’on vient de cueillir
On l’admire, et pourtant on lui a ôté la vie…
C.Laurette