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Pourquoi?
Pourquoi suis-je comme ça ?
Moi-même ne le sais pas!
Un jour, le ciel est bleu;
L’amour brille dans mes yeux.
Le lendemain, j'ai du chagrin
Dés que je me lève le matin.
Pourtant, durant la nuit rien n’est venu me chagriner ;
J’ai lu, puis me suis endormie dans les bras de Morphée !
Serai-je un automate qui cherche sans cesse une place ;
Ou bien suis-je une femme insouciante et instable ?
Souvent, la question est posée, mais la réponse est objectée ;
Je reste donc sur mon nuage entre vent et orage acidulés.
Pourquoi suis-je comme ça ? Je ne le sais pas ;
Ma place je ne trouve pas ? Dans ce monde-là !
Je suis comme ça, dès que mon âme se fendille
Je perds toutes limites !
Je deviens acariâtre, je confirme ;
Je suis triste, dès que mon moral se divise.
Je suis gaie, dès que j’entends les oiseaux chantés
Je suis comme cette fleur, que l’on vient de cueillir
On l’admire, et pourtant on lui a ôté la vie…
C.Laurette
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Amitié ; quel est ce mot si souvent employé ?
Amitié ; je t’ai si souvent cherché.
Mais, chaque fois, entre mes doigts tu as glissé !
Malgré tout, j'ai essayé de te retrouver
Mais mes efforts furent controuvés
À croire que je ne sais pas t'apprivoiser.
Malgré ma bonne volonté.
Je ne sais que me faire abuser
Lorsque je convoite une amitié.
Aujourd'hui, mon cœur est devenu une pierre
Ne chercher pas il n’y a aucun mystère!
Je préfère rester seule que mal accompagné
J’ai mis du temps avant de me l'avouer!
A mes yeux l’amitié reste un leurre
Désormais, je ne verserai plus de pleurs.
Je refuse ce don précieux
Je préfère fermer les yeux!
L’amitié, c'est de savoir tout partager
Les pleurs, les joies, le succès!
L’amitié ; est un sentiment profond
Que l’on partage avec raison!
Sans elle, je continuerai ma vie
Même si d’elle j'ai encore envie...
C.Laurette
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Partir …
Il a fallu partir
Quitter ses murs, et mes plus chers souvenirs
Partir, par un matin horrible, en cachant mes émotions
Partir pour une ville noire où tout parait hostile
Sans une fine lueur d'espoir ni de conviction
Partir abandonnant famille et amis
Partir avec les larmes inondant mes yeux, et le cœur rempli de désespoir !
Partir loin de cette souffrance trop lourde à supporter
Était-ce la meilleure solution, qui pourrait me le dire ?
Peut-être l'avenir !
Mais l'avenir existe-t-il vraiment ?
Me reste-t-il le droit d’y croire ?
Moi qui ne crois plus en rien ni en personne.
Un mur se dresse dans mon cœur
Je ne suis plus moi même, mais qui suis-je donc ?
RIEN... Je ne suis plus rien !
Me reste-t-il le droit de vivre ou de mourir ?
Mais pour qui, pourquoi ?
Je me sens seule, si seule, devant ce trou noir !
Personne, pour réchauffer mon cœur en détresse
Personne pour éclairer mon chemin
J'ai perdu toute confience en quiconque
Seul le néant existe, et cette haine que je garde au fond de mes entrailles !
Et quelques larmes pour mes enfants laisser derrière moi!
M-M C
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Amour et amitiés
Celui qui comprend ce que veut dire le mot amour ?
Sera heureux pour toujours !
Car rien n'est plus beau à la lumière du jour…
Celui qui commet la maladresse
Ne connaitra pas la tendresse.
Car rien n'est plus triste que la détresse…
Celui qui sait, ce que veut dire le mot aimer ?
Celui-ci sera protégé et choyé
Car rien n'est plus doux et plus tendre qu'un baiser…
Par contre si ses mots pour toi ne veulent rien dire !
Alors, laisse-moi partir
Afin que tu restes mon meilleur souvenir…
Peut-être comprendras-tu mieux ce qu'est l’amitié
Je te le dis, n'accepte pas de pitié
Car les pièges seront plus cruels qu'un rosier…
Ne t'apitoie pas sur ton malheur
Dis-toi que ce n'est pas encore ton heure
Un jour, à ton tour, tu trouveras le vrai bonheur…
Je n'ai qu'un mot à te dire « courage »
Ne laisse pas ton coeur s'emporter par la rage
Car ce n'est pas comme cela que s'écarteront les orages…
Si ton cœur est triste, laisse le pleurer
N'hésite pas à m'appeler
De mon mieux, j’essaierai de te consoler…
Sur cette terre, rien ne ressemble au paradis
N’oublie pas que tu as des amis
Garde espoir et ne gâche pas ta vie !
M-M C
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Te souviens-tu ?
C’était au début du printemps ;
Les oiseaux chantaient dans les champs.
Je galopais sur le sentier fleurit ;
Les yeux brillants de désir.
Tu m’attendais dans un soupir,
Me donnant ainsi le vertige.
Exquis était le moment venu
Dès que dans tes bras, j’étais nue.
À toi, je me suis offerte sans manière
Me moquant de ton vocabulaire.
Jamais ; je me suis offusquée.
Des manières employées
Pour accéder à tes souhaits !
Je me suis laissé entrainer ;
Par ce nuage de volupté.
Mais, pour te faire dire, je t'aime !
Ceci ; était un vrai problème.
Pour toi, les mots étaient censurés ;
J'aurai dû mieux me protéger !
Sans regret, tu as tout dévoré
Mon amour, ma liberté.
Tu m'as volé mon innocence
Ma virginité, mon ignorance.
Aujourd'hui, tu t'es enfui,
Me laissant seule avec l’ennui.
Il me reste les souvenirs ;
Restant gravé à l’infini.
Durant des mois, j’ai attendu
Tout en espérant ta venue.
Seul ; le chant des oiseaux m’a révélée.
Le fantasme, d'une rêverie inachevée…
C.Laurette