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Te souviens tu ?
Te souviens-tu ?
C’était au début du printemps ;
Les oiseaux chantaient dans les champs.
Je galopais sur le sentier fleurit ;
Les yeux brillants de désir.
Tu m’attendais dans un soupir,
Me donnant ainsi le vertige.
Exquis était le moment venu
Dès que dans tes bras, j’étais nue.
À toi, je me suis offerte sans manière
Me moquant de ton vocabulaire.
Jamais ; je me suis offusquée.
Des manières employées
Pour accéder à tes souhaits !
Je me suis laissé entrainer ;
Par ce nuage de volupté.
Mais, pour te faire dire, je t'aime !
Ceci ; était un vrai problème.
Pour toi, les mots étaient censurés ;
J'aurai dû mieux me protéger !
Sans regret, tu as tout dévoré
Mon amour, ma liberté.
Tu m'as volé mon innocence
Ma virginité, mon ignorance.
Aujourd'hui, tu t'es enfui,
Me laissant seule avec l’ennui.
Il me reste les souvenirs ;
Restant gravé à l’infini.
Durant des mois, j’ai attendu
Tout en espérant ta venue.
Seul ; le chant des oiseaux m’a révélée.
Le fantasme, d'une rêverie inachevée…
C.Laurette