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Tes mots
Tes mots…
Où sont-ils donc ses mots doux, que je n’ose plus lire ?
Ils me manquent pourtant, lorsque jaillit la nuit.
Je les sens me brûler, à travers ton sourire.
Ils affaiblissent ma vie, évoluant au ralenti.
Dieu qu’il est facile, d’être douce et prodigue.
Malgré tout, la peur me fige, m’aspire et me fatigue.
Pourtant cette flamme m’attire, telle une eau limpide.
M’entrainant vers les ténèbres, afin d’aller mourir.
Toutefois, je n’ai qu’une envie, c’est encore de te lire.
Avant de disparaître, vers l’antre de l’oubli.
C.Laurette