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Ceux qui sont dans la nuit ont raison lorsqu'ils s'expriment :
Rien n’existe ! Car c’est dans un rêve qu’ils le vivent.
Ils rêvent de toucher l’étoile au firmament
En sacrifiant la vie de bien des innocents
Ils l’approchent toujours, mais sans jamais l’atteindre,
Lui, l’être qu’on ne peut toucher, ternir, éteindre.
Rien n’existe à leurs yeux, seul dieu d’adoration
Qu’ils peignent en un flamboiement profond
Ne croyez surtout pas que vous ne serez point puni
Tout revient dans les limites, qui sont celles de l'infini
Cessez votre idéal dans vos circonférences
Entre les astres, le monde, nulle apparence.
Je ne vois pas pourquoi je ne vous dirais point
Ce qu’à d’autres j’ai dit, sans vider mon venin
Eh bien, démasquez-vous! c’est vrai, votre âme est noire ;
Sortez de ce cercle, nommé forme oratoire.
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L’océan
L’océan lui souffle ,quelques rimes en un mot
Souvent traversée par d’infinis sanglots.
Les éclairs sont des cris, que la foudre lui envoie
Dès qu’elle cherche en vain un peu d’espoir.
Elle capte l’azur, d’une douceur de femme
Son cœur le sait aussi bien que son âme.
Oublier ses souffrances, voir un seul instant,
Elle ne peut y songer, cela reste évident
Elle ressasse en un mot ce dont elle a souffert
Et dois faire peu de cas de tout ce bleu superbe.
De cette grâce où l’ombre en clarté se dissout,
En un vaste sourire, s'épanouissant sur tout...
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