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Qui a-t-il dans un livre ?
Une histoire passionnante ou banale
Un récit narré au fils des pages
Dans les duplicités d'une fiction ;
On se laisse enivrer par la passion.
On s’imprègne du récit évoqué ;
Dans cet univers confectionné.
Cet ouvrage nous a captivés ;
On le termine donc à regret…
Certains livres restent attrayants,
Prolongeant de bons moments.
Le choix reste vaste dans ce palace,
Où se marient aventures et audace ?
Chacun trouve en lui satisfaction
Qu’il soit frissons ou passions…
C.Laurette
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Comment !
Comment garder l'amour qui enivre,
Celui qui toujours fait rêver
Garder l'espoir qui fait vivre ;
Celui qui pourrait nous sauver.
Conserver l’instinct qui délivre ;
Sans avoir à se justifié.
Aux yeux de ce qui analyse ;
Comment garder sa liberté ?
La foi qu’incarne une oraison ;
Supplique d’une invocation.
D’un immortel empyrée ;
Univers de la Voie lactée.
Mais ici bas nul n’est immortel ;
Inutile de chercher l’éternel.
C.Laurette
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Mon ciel !
Mon ciel
Mon ciel s’éclaircit
Après des jours de supplices
L’angoisse qui m’asphyxie
Semble me donner un peu de répit
J'aperçois dans l'ombre un rayon de clarté ;
Au fond du tunnel si longtemps obstrué.
Le soleil me donne enfin des ailes;
Pour survoler ce monde cruel .
Mon horizon correspond aujourd’hui
À un jour d’orage sans pluie.
Le mal n’altère plus mon moral
De lui, je ne perçois que les dédales.
D'une pression suspendue
Qui peu à peu s’avère être rompue...
C.Laurette
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Malgré le froid !
Malgré le froid, le vent, le givre,
Déchiffrer l’expression délivrée par l’artiste ?
Le poète emplit son recueil de mille facettes ;
Libérant des lignes douces, ou emplie de tristesse.
Mais comme il fait bon vivre assise au coin du feu ;
Dans la quiétude allégresse d’une flamme bleue.
Les touches du vieux piano affichent en douceur ;
Les notes harmonieuses d’une riche saveur.
Attendrissantes, de leur voix veloutée ;
Soignent en secret mon âme tourmentée !
Par le charme, autant que par sa magie
L'hiver oublie ses frissons, et moi ma nostalgie.
Dans ce nid douillet, mon refuge adoré ;
Je te loue ma solitude sans difficulté !
Poétesse, je resterais, en attendant que le printemps renaisse
Et redonne aux forêts leur robe de jeunesse !
C.Laurette
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Mes silences
Mes silences ;
Sur eux, je me penche.
Comme un roseau ;
Au bord de l’eau.
Je perçois une certaine fureur ;
Tout au fond de mon cœur
M’électrisant dans cet univers,
Jusqu’à perdre mes repères.
Ainsi au cœur de la nuit ;
Je vis en sursis,
Jusqu’au petit matin,
Où renait mon chagrin ?
J’assume ce fardeau ;
Qui me colle à la peau.
Seuls l’inspiration et le lyrisme
Garde en moi cette frénésie.
Me permettant de continuer
De vivre avec impétuosité…
C.Laurette
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